L'aventure de la fameuse Ruta 40

Publié le par lola.montevideo

La Ruta 40 est la seule route qui permet de remonter l'Argentine en longeant la cordillère des Andes, sans faire un gros détour. Détail important, une grande portion de cette route n'est pas asphaltée et trop peu de voitures se risquent à l'emprunter. La remonter en stop est donc mission impossible pourtant, nous, les deux têtus, nous avons insisté pour embarquer ma maman et sa valise à roulettes dans cette drôle d'aventure.

 

Après quelques heures de stop, une voiture nous laisse à l'entrée du chemin caillouteux en s'assurant que nous avons de l'eau et de la nourriture, histoire de nous mettre dans l'ambiance... Le vent frappe nos visages depuis de longues heures et aucune voiture ne continue plus loin. Un autre auto-stoppeur nous rejoint et nous informe qu'il attend là depuis la veille au matin... Et oui, pour une fois on aurait mieux fait d'écouter les locaux!

 

Nous voilà partis pour passer la nuit à l'arrière d'une petite station service en attendant qu'un courageux bus touristique accepte de nous embarquer. Le lendemain, c'est un bus plein à craquer qui débarque. Après une négociation à l'abri des regards et quelques billets dans la poche du chauffeur, nous voilà repartis pour 8 heures de bus mais cette fois sur une piste défoncée et les fesses sur le sol de l'allée centrale du bus...

 

Nous gardons tout de même un très bon souvenir de ce bout de voyage qui nous aura finalement bien fait rire...

 

 

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Publié dans Argentina

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J
Et oui, la fameuse route quarante nous a donner bien des surprises, et surtout des souvenirs imperissables.<br /> Le chant du vent dans ma bouche au rythme des grand de sables et de poussieres nous fouaitant le visage, Cette abrutis de chien qui nous titillait les jambes a longueur de temps. Cette familles,<br /> oui, cette familles vivant au millieux de ce grand rien qui nous offrient l'unique lopin de verdure de la region pour y planter nos tentes. Le baroudeur au dentier qui nous racontat au travers de<br /> sa bouche syntetique tant d'histoire aussi burlesque qu'intrigante. A tous ceux là, je dis merci, car de ce passage, je garde en tête de grand moments.
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N
perdus au milieu de rien, sur un océan de rocailles battu par ce vent patagonien, qui ne failit jamais. 48H suspendus dans le temps, ou la patience est de mise, avec le sentiment d'être dans une<br /> carte postale couleur sepia des années cinquante, confortablement installés dans cette si kitch station service....inoubliable!!!
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