Arequipa: Première confrontation avec le Pérou
Tout a changé! Les odeurs de feuilles de coca, les visages foncés, les couleurs vives, les bruits de klaxons… me dépaysent enfin totalement.
Malgré nos cheveux bruns, il nous est désormais impossible de passer pour des locaux. Les femmes portent leurs enfants ou de la marchandises sur leurs dos à l’aide d’un grand tissu coloré habilement noué. Une longue natte et un chapeau semblent indispensables pour les plus agées, encore fortement attachées à leurs traditions. Elles sont belles et d’une amabilité touchante.
La pauvreté se ressent de partout et ne se cache plus… Les rues, les places, le terminal débordent de monde. Tout semble anarchique ici. Il n’y a plus de queue au guichet, il faut juste crier plus fort que son voisin. La circulation n’a plus de logique, seul le klaxon semble compter.
Arequipa est entourée de magnifiques montagnes qui ne peuvent que donner le sourire, pourtant en regardant bien au loin, on peut apercevoir des centaines de maisons de tôles recouvrir les cerros.
Mes yeux s’activent de partout face à cette difference culturelle. Ce dépaysement me plait même si face à cette misère une boule s’installe au fond de ma gorge.
Le Pérou est beau, fort, chargé… mon coeur bat plus vite que jamais.